Filorga est une vraie « success story » à la française, l’une des réussites cosmétiques de la décennie. Comment y êtes-vous parvenu ?
Nous sommes le premier laboratoire de médecine esthétique. Notre ADN unique est l’une des clés du succès de la marque. En effet, c’est ce qui m’a donné l’envie de créer la médi-cosmétique, la première ligne de cosmétiques anti-âge formulée à partir d’actifs issus de la médecine esthétique. Cette proposition de produits anti-âge à l’efficacité hors normes (démontrée en tests cliniques par des mesures instrumentales et visibles entre trois et sept jours maximum) a rencontré en très peu de temps un succès exceptionnel. Le niveau de performance des produits a généré un véritable effet de bouche-à-oreille, la sensorialité des textures a rendu les produits assez addictifs et les clientes très fidèles à la marque. Notre image premium véhiculée par nos packagings design et nos codes noir et blanc nous a permis de réconcilier accessibilité des prix et luxe.
Votre formule de complexe poly-revitalisant est aussi protégée que celle du Coca-Cola®. Y a-t-il eu des tentatives de contrefaçons ?
Nous avons mis au point le NCTF, New Cellular Treatment Factor, un complexe polyrevitalisant de plus de 50 ingrédients il y a maintenant plus de trente ans. Ce complexe injecté par les médecins a fait l’objet de nombreuses publications dans des revues scientifiques prestigieuses et a été cité dans de nombreux congrès scientifiques internationaux comme une véritable révolution dans la lutte contre le vieillissement cutané. Il est aujourd’hui intégré sous une forme encapsulée dans notre gamme médi-cosmétique, en association à de l’acide hyaluronique. Il y a eu plusieurs tentatives de copier le NCTF, mais à cette date personne n’y est arrivé car le succès du NCTF est lié à des dosages et des méthodes de fabrication que nous avons su garder secrets. C’est d’ailleurs pour cela que nous n’avons pas souhaité breveter le NCTF. Cela aurait impliqué de décrire précisément comment nous le mettons au point. D'ailleurs Coca-Cola® a suivi exactement la même stratégie en ne brevetant pas non plus leur recette pour qu’elle ne tombe pas dans le domaine public au bout de dix ans.
Filorga est présent dans 60 pays. La Chine a-t-elle une place à part ?
Notre progression à l’international frôle les +80% ! Nous en sommes très fiers, mais nous sommes aussi heureux de notre capacité à continuer à progresser en France, notre marché d’origine. Quant à la Chine, nous sommes très heureux du succès que nous y rencontrons : d’abord cités dans de nombreux blogs chinois via notre produit Meso-Mask, érigé au rang de produit culte (surnommé en Chine « décoction merveilleuse »), nous avons été ensuite considérés comme l’une des marques préférées des chinese travellers, et enfin aujourd’hui, après à peine un an de commercialisation via notre joint-venture chinoise, la Chine est devenue notre deuxième pays en termes de chiffre d'affaires. Ce n’est d'ailleurs pas fini puisque nous pensons doubler encore notre chiffre d’affaires cette année.
Concevez-vous des produits pour les femmes asiatiques ou chinoises différents de ceux proposés aux Européennes, compte tenu des natures de peau différentes ?
Les produits que nous avions à l’origine étaient plutôt développés pour des peaux caucasiennes. Mais Meso-Mask, Optim-Eyes et Time-Filler ont connu et connaissent encore un véritable succès en Chine. Ce que les femmes chinoises apprécient dans nos produits sont leur grande efficacité, les textures très sensorielles et la très bonne tolérance. Nous avons par ailleurs développé pour les pays asiatiques des produits comme Pigment-White pour lutter contre les taches, qui sont une vraie préoccupation des femmes asiatiques.
Compte tenu des progrès en cours, peux-t-on parler de révolution dans l’univers esthétique ? La peur de vieillir est-elle devenue une obsession cheez les hommes et les femmes dans nos sociétés modernes ?
Chez Filorga, nous parlons effectivement de révolution anti-âge. Aujourd’hui on veut des produits qui fonctionnent vraiment, on est de moins en moins prêts à attendre pour percevoir un résultat tangible. C’est ce qui a fait et fait encore maintenant le succès de Filorga. Plus que la peur de vieillir, je dirais que nous vivons de plus en plus longtemps et cette augmentation de l’espérance de vie fait que, de facto, nous devenons vieux plus tard ! Les hommes et les femmes d’aujourd’hui veulent donc garder le plus longtemps possible un visage qui leur ressemble : dynamique, ouvert, positif. Et en cela, la medicosmétique Filorga peut leur apporter des solutions.
